Un certain nombre de nos pays européens traversent actuellement une phase de vie politique difficile, parfois dramatique.
En tant que membres de l’association Pedagogia Globale, nous travaillions professionnellement –ou nous avons longtemps travaillé- dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler « les services à la personne » c’est-à-dire ces services dont le but est de favoriser le développement personnel maximum –même en présence de difficultés réelles et variées- de façon à garantir un bienêtre individuel qui constitue sans aucun doute une condition nécessaire pour la réalisation du bien commun qui a toujours été l’objectif final de la politique.
Cela nous a conduits à nous interroger sur nos responsabilités politiques personnelles, indépendamment de l’existence ou de l’absence d’un mandat électif explicite. C’est d’ailleurs dans cette perspective que nous avons présenté à Barcelone une réflexion sur le concept de subsidiarité dont une interprétation correcte nous apparait comme une première réponse à cette interrogation.
Nous voudrions toutefois présenter ici une interrogation ultérieure, qui nous est d’ailleurs suggérée par notre longue participation au Congrès “Et si la Beauté pouvait sauver le monde?” (pour en savoir plus http://www.congres-beaute.org )
Est-il vraiment possible de parler de Beauté à propos de la Politique ? Mais, plus encore, est-il nécessaire de réfléchir sur « la Beauté en Politique » ?
Nous espérons que les pistes d’approfondissement qui suivent pourront nous aider à trouver –à tout le moins dans le contexte européen- des réponses utiles aux questions proposées.
Est-il vraiment possible de parler de « beauté » à propos de
- la politique en général
- la politique européenne
- la politique menée dans chacun de nos pays?
Pour qu’une telle chose soit possible, il faut sans doute que la politique;
- ait un sens:
- lequel? tous les sens sont-ils acceptables?
- ait un destinataire précis:
- qui?
- déterminé par qui?
- ait un objectif défini:
- lequel?
- déterminé par qui?
Quelle connaissance chacun de nous a-t-il des réponses à ces questions?
- les cherchons-nous?
- où?
- comment?
Que faisons-nous si les réponses ne nous paraissent pas convaincantes?
- de quels moyens disposons-nous dans nos pays respectifs pour influencer les réponses, les modifier?
- sommes-nous responsables de la qualité des réponses?
- de leur application?
L’ensemble de ces questions pourrait déboucher sur une confrontation entre:
- la philosophie politique de base de nos différents pays
- la philosophie politique de base de l’Union européenne
- leur déclination concrète en terme de
- respect de la personne
- développement local
- subsidiarité verticale et horizontale: centralisme ou fédéralisme d’une part, participation vraiment démocratique d’autre part, collaboration réelle et indispensable entre l’axe de la société civile et celui des institutions
- solidarité entre les pays européens
- gouvernance
Nous serions heureux de pouvoir mettre en commun le résultat des réflexions de tous ceux qui seraient intéressés à ce thème.